Chroniques d’une saison, approfondit les questionnements du collectif déjà entamé dans la pièce Tabula Rasa quant à la puissance symbolique des lieux habités et souhaite, en misant sur la participation active du public et des autres danseurs du festival, renouveler le regard que pose le citoyen sur sa ville. Les trois artistes tâchent de donner à voir comment, par la mémoire du corps vivant, ces endroits nous ont transformé, ont transformé notre perception de nous-mêmes et, inévitablement, ont modifié notre relation à l’autre.
Nous croyons en ces charges que peuvent porter les objets, les discours, les lieux, et sommes conscientes que pour chaque voyage nous transportant loin au dehors de nous, il y a un chemin inverse nous permettant de voyager à l’intérieur de nous. Nous nous sommes inspirées de la puissance symbolique des artéfacts comme point d’ancrage mnémonique. En d’autres termes, un objet n’a de valeur que lorsqu’on lui en accorde une, la charge qu’on lui accorde à un moment donné devient un point de référence dans le temps nous permettant de mesurer notre évolution, tout comme de feuilleter un album photo et d’observer les changements physiques, de vêtements, de lieux, de saisons… Concrètement, nous souhaitons que le public puisse faire des photos instantanées de la performance à l’aide d’appareils photo de type polaroid, afin qu’ils puissent ensemble constituer un mur de photographies; un artéfact de ce moment éphémère dansé.
Nous croyons en ces charges que peuvent porter les objets, les discours, les lieux, et sommes conscientes que pour chaque voyage nous transportant loin au dehors de nous, il y a un chemin inverse nous permettant de voyager à l’intérieur de nous. Nous nous sommes inspirées de la puissance symbolique des artéfacts comme point d’ancrage mnémonique. En d’autres termes, un objet n’a de valeur que lorsqu’on lui en accorde une, la charge qu’on lui accorde à un moment donné devient un point de référence dans le temps nous permettant de mesurer notre évolution, tout comme de feuilleter un album photo et d’observer les changements physiques, de vêtements, de lieux, de saisons… Concrètement, nous souhaitons que le public puisse faire des photos instantanées de la performance à l’aide d’appareils photo de type polaroid, afin qu’ils puissent ensemble constituer un mur de photographies; un artéfact de ce moment éphémère dansé.
Chroniques d'une saison a été présenté...
2011
Festival Danzalborde 10e édition se déroulant du 21 au 30 octobre 2011. Ils ont collaboré avec un artiste local, Miguel Jauregui, pour la composition musicale. Quelques danseurs du Chili, de l'Argentine, du Mexique, de l'Angleterre et du Brésil ont participé à l'expérience en tant qu'interprètes improvisateurs.
Récipiendaire d'un bourse de déplacement du CALQ